Le merle noir.

un chant magnifique.

Voici un oiseau très répandu dans nos jardins. Avec sa belle robe noire et son bec jaune-orangé, le merle noir est très actif en cette fin d’automne. Quand il a décidé de venir aux mangeoires, personne ne lui résiste. Nous sommes témoins de belles bagarres, essentiellement entre merles car les autres oiseaux ne demandent pas leurs restes.

Cet oiseau a bien des particularités. Tout d’abord, il s’appelle « Merle noir » et pourtant, on en trouve des plus marrons (en général des femelles) ou des juvéniles. D’autres sont tachetés de blanc ou semblent porter un plastron sur la poitrine. Persuadés d’avoir photographier un merle à plastron, ici dans le pas de calais, nous fumes « refroidis » par les experts de Vigie-Nature. En effet, le merle, de par sa teinte noire, est très couramment frappé d’albinisme et cela se voit plus que sur un individu plus clair. Nous avons déjà réussi à prendre en photo des merles albinos avec des tâches éparses sur la tête mais le spécimen à « plastron » est mieux qu’un albinos, il fait du mimétisme.

Autre aspect de cet oiseau : il s’apprivoise très facilement. Même si un oiseau doit rester dans son espace naturel, il arrive fréquemment qu’un merle trouve en l’homme un compagnon bien compatissant. Pour répondre à une blogueuse de « Boules de plumes« , l’ancienne propriétaire de notre habitation a recueilli un merle tombé du nid et l’a gardé……12 ans. Pour la petite histoire, elle n’a pas suivi les conseils avisés d’ornithologues mais plutôt le bons sens et les oins appropriés : pain blanc, lait et surtout viande crue. Ben oui, elle n’a pas trouvé de vers de terre. Pour la petite histoire, lorsqu’elle mangeait des moules (de pays, bien sur !), le merle se plaçait sur son épaule en attendant qu’on lui donne les petits crabes que l’on trouve parfois dans ces mollusques.