Sa majesté, la carpe Koi.
Acquisition
Nous ne possédons actuellement que quatre spécimen de carpes koi. Nous les avons acheté aux jardineries d’Hesdigneul pour quelques euros pièces. Il faut dire qu’elles ne mesuraient que 6 à 8cm.
Évolution
Jeunes, ce sont des poissons fragiles très difficiles à conserver en vie. Comme tous les poissons, les jeunes kois ont beaucoup d’ennemis. La qualité de l’eau doit être optimale avec une grosse oxygénation. Au printemps, les plantes oxygénantes en nombre apportent suffisamment de cet oxygène. Avec les chaleurs de l’été, un bulleur est nécessaire pour augmenter cet apport d’air. Nous avons bricolé un venturi pour sur-oxygéner le bassin (voir équipement). Des prédateurs rodent également près de l’eau : hérons bien sûr, mais aussi rats musqués, canards, cormorans et même chats sont autant de dangers potentiels. Des protections existent mais elles sont vraiment inesthétiques. Nous avons opté pour d’autres solutions que nous transcrirons sur un prochain article. A titre d’exemple, la koi orange est dans le bassin depuis près de huit ans et mesure une cinquantaine de centimètres. Les autres, plus jeunes, sont en train de la rattraper.
Nourrissage et entretien
Côté entretien et maladies, les kois sont maintenant à l’état adulte et sont très robustes. Nous les surveillons régulièrement. Pour la nourriture, c’est pas très compliqué. Nous leur donnons des granulés de type Pondstick; il ne faut pas hésiter à alterner entre les différentes nourritures mais cela a un prix (± 80€/an) car deux gros paquets sont nécessaires pour nourrir tout notre petit monde. Dès les premiers grands froids, nous arrêtons toute fourniture de nourriture jusqu’au printemps. On va dire que les poissons « hibernent ».